Lorsque l’on achète une voiture, qu’elle soit neuve ou d’occasion, il est d’usage d’immédiatement se procurer une assurance automobile. Qu’elle soit a minima ou bien opter pour une formule étendue tous risques, c’est une obligation légale d’en posséder une (à fortiori au moins une assurance au tiers). C’est un moyen d’indemniser autrui lorsqu’il y a des dommages infligés au matériel ou à la personne, ou bien dans d’autres cas, selon les garanties, pouvoir rembourser d’autres frais. Mais si la question ne se pose pas quand c’est le propriétaire qui conduit, qu’en est-il lorsqu’il prête son véhicule ? Est-ce que l’assurance auto peut couvrir également tous ceux qui prennent le volant ? Nous allons voir dans cet article la réponse à une question qui touche de nombreuses personnes, étant donné que c’est une pratique courante de prêter sa voiture. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site mma.fr.
Le droit de prêter son véhicule
C’est évidemment une possibilité admise par la loi, mais seulement sous certaines conditions précises, si c’est un proche. Les assureurs le savent parfaitement et adaptent leurs assurances auto en incluant parfois une clause que l’on appelle le prêt de volant. Il s’agit alors d’être vigilant en allant prendre rendez-vous pour assurer sa voiture : il est indispensable de demander si oui ou non, si ce que l’assureur nous propose, comprend cette clause.
Les conditions à remplir pour que cette garantie puisse être respectée sont finalement assez simples à retenir et relèvent de la logique. Le conducteur de la voiture se doit d’avoir le permis adéquat pour le type de véhicule donné, tout en étant en cours de validité. De plus, il est important de garder à l’esprit que le fait de prêter sa voiture doit être de nature exceptionnelle, limitée dans le temps et dans un cadre purement privé, c’est-à-dire non professionnel.
Le cas de l’assurance au tiers
Nous l’avons dit, l’assurance au tiers est une garantie a minima, qui ne comprend qu’une responsabilité civile. Cela signifie concrètement que seuls les dommages effectués à autrui seront remboursés et dédommagés, les réparations de son propre véhicule ne seront pas comprises.
Afin de pouvoir bénéficier des réparations à moindre frais, il est important que le conducteur à qui l’on aura prêté la voiture fasse jouer sa propre responsabilité civile. Bien entendu, ce cas n’est possible que si l’on a au préalable prévenu son propre assureur, en donnant le nom de cet emprunteur.
Si l’on est responsable ou non responsable
Tout dépend de la situation dans laquelle le proche se situe, lorsqu’il y a une assurance auto qui peut être mobilisée. Nous l’avons vu, l’assurance au tiers couvre quoi qu’il arrive les préjudices matériels et à la personne, quel que puisse être l’individu qui est conducteur.
Néanmoins, quand il s’agit de la question de tout préjudice dont le conducteur est la victime, il est fort possible que rien ne puisse être fait au niveau de l’assurance automobile. Afin d’avoir l’esprit tranquille en imaginant un tel cas, mieux vaut s’adresser à son assureur pour lui poser la question.
Ainsi, en cas de responsabilité, le bilan peut être contrasté si l’on n’a pas prêté attention aux clauses de son contrat d’assurance auto. Il est à voir ainsi si le prêt de véhicule est préférable ou non, au vu de ces éléments.
Tandis que dans le cas d’une non-responsabilité, la situation est différente. Déjà, en cas de problème, c’est l’assurance auto du conducteur, qui n’est pas l’emprunteur, qui sera chargé de toute l’indemnisation. C’est ainsi plus simple à envisager qu’en cas de responsabilité.
Pour finir sur le sujet, il faut savoir que toute souscription à une assurance auto est soumise à une déclaration sur l’honneur. En cas d’omission d’informations, cela peut coûter cher. Il s’agit d’être vigilant sur ce point, car le prêt d’une voiture peut modifier le contenu de la déclaration. Tout dépend du profil de l’emprunteur, qui peut être différent du propriétaire de l’automobile.
Et en cas de prêt sur la durée ?
Il a été rappelé que par nature, un prêt de volant se doit d’être assez rare. Mais si cette pratique a tendance à se multiplier par besoin, le propriétaire de la voiture peut contacter son assureur afin d’en discuter. Comme beaucoup d’assurances prévoient justement cet état de fait, il y a une solution pour ne pas avoir de problèmes avec cette pratique.
Il s’agit tout simplement de déclarer l’emprunteur comme conducteur secondaire de son véhicule, dans le but de l’ajouter sur sa propre assurance auto. Nous rentrons maintenant dans différentes appréciations dont il faudra discuter avec son assureur. Car un conducteur secondaire doit passer plus de temps au volant sur la route, mais moins que le propre temps passé par le propriétaire !
Pour conclure, faire ce dernier choix de conducteur secondaire peut représenter plusieurs avantages. Outre l’aspect couverture par les diverses garanties, c’est peut-être aussi un bon moyen de réaliser des économies. Il n’y a pas forcément de surcoût avec la prime d’assurance, selon les cas. C’est même un moyen astucieux de conserveur son coefficient de bonus et de malus.